L’orthodontie pour enfants et adultes

la santé dentaire passe aussi par la prévention et donc le dépistage.

Les Jeunes enfants sont les premiers concernés par des traitements dès l’âge de 5 ans. Quant aux adultes, de nouveaux dispositifs promettent une correction en trois mois …

L’orthodontie et la mâchoire

Une mâchoire encombrée, où les dents n’ont pas assez de place sur l’arcade ? Ellesse chevauchent ? Des dents trop espacées ? Des dents du haut qui avancent ? Une mâchoire du bas surdéveloppée ? Les dents d’en avant ne se touchent pas lorsque vous fermez la bouche ? Votre palais est trop étroit, les dents du haut ne ferment pas bien avec les dents du bas ? Tous ces cas peuvent être traités en orthodontie ou orthopédie dento-faciale.

L’orthodontie Esthétique et foncfionnelle

L’orthodontie étudie la forme, la position et Je fonctionnement des arcades dentaires et des dents afin de la modifier pour assurer leur santé et améliorer l’esthétique. Le principe est d’exercer une légère force sur les dents pendant une longue durée, ce qui les fait bouger, grâce à une apposition et une résorption constante de l’os alvéolaire entourant les racines. Les traitements orthodontiques s’inscrivent dans une démarche médicale précise de remise en fonction de la bouche, en relation avec le visage et l’équilibre de tout le corps. L’orthodontie permet de corriger les malpositions dentaires et les malformations des mâchoires dans un double but, fonctionnel et esthétique.

L’orthodontie Pour une bonne santé bucco-dentaire

Elle a aussi pour objectif de normaliser les fonctions oro-faciales et participe au maintien d’une bonne santé bucco-dentaire. Des dents bien alignées fonctionnent bien et se détériorent moins au fil du temps. Des dents et des mâchoires en mauvaise position peuvent causer des troubles fonctionnels. Des dents qui se chevauchent sont difficiles à nettoyer. Ceci peut contribuer à la formation de caries et au développement de maladies des gencives et, dans des cas extrêmes, à la perte des dents. Des dents et des mâchoires mal alignées qui ne s’emboitent pas bien ensemble, rendent la mastication moins efficace et peuvent causer une usure excessive des dents, des douleurs à la mâchoire, à la tête, au cou et aux muscles faciaux.

L’orthodontie Enfants, diagnostic, le moment clé

Les dents, c’est une histoire qui commence in utero … Une étude menée en juin 2015 auprès de Pédiatrie a révélé que les bébés nourris au biberon pendant six mois étaient 72 % plus susceptibles d’avoir des dents de lait moins droites que les nourrissons exclusivement nourris au sein. Les mécanismes d’aspiration sein ou bouteille, sont différents : les seconds tirent du lait en serrant les lèvres et la langue plutôt que de sucer. Ceux nourris d’une bouteille utilisent la langue avec un mouvement de type piston pour comprimer la tétine artificielle contre le palais. Il en résulte une activité de succion plus puissante des lèvres et des joues. Les auteurs pensent que cela pourrait affecter le développement des muscles de la bouche et du palais d’une certaine façon et influer sur l’alignement des dents et de la mâchoire. D’autres facteurs, y compris la génétique, l’utilisation de la sucette et du pouce, affectent, bien sûr, l’alignement des dents. Sans oublier l’évolution humaine puisque l’on a constaté que les problèmes de manque de place pour les dents dans la mâchoire, de décalages, ou encore de caries étaient des problèmes spécifiques à l’homme moderne dont les mâchoires se rétrécissent au fil des siècles …

Vers 18 mois avec l’apparition des molaires, l’alimentation du jeune enfant doit évoluer progressivement vers le solide afin qu’il apprenne à mâcher et des deux côtés ! La mastication est bien maitrisée vers l’âge de 4 ans sauf en cas d’asymétrie qui peut compromettre son apprentissage. Parents, soyez attentifs, la respiration de l’enfant doit être nasale. « Elle est fondamentale dans le développement de la mâchoire supérieure et par conséquent, dans la position des dents. Si l’enfant ronfle, sa cavité nasale n’est peut-être pas assez bien développêe.»

Dès l’âge de 5 ans l’enfant doit aller chez le chirurgien dentiste. Celui-ci peut examiner sa bouche, contrôler l’apparition de caries, qu’il ait bien toutes ses dents de lait, que ses molaires permanentes sont bien placées pour évoluer. « S’il y a des anomalies de développement des bases maxillaires, le traitement mis en place évitera une aggravation des déformations. »

Entre 8 et 12 ans : une première phase dite « d’interception » permet d’agir au bon moment sur les fonctions et la croissance, à une période où cohabitent encore dents de lait et dents définitives. « Si aujourd’hui, les chirurgiens dentistes et les orthodontistes voient plus souvent les enfants que les pédiatres, ces derniers doivent être attentifs aux problèmes respiratoires des enfants pour lesquels l’orthodontie peut aider à régler», précise le professeur Lejoyeux. Une fois que les dents définitives ont évolué, entre 12 et 17 ans, les bagues permettent une bonne mise en occlusion et un bon calage des dents entre elles.

L’orthodontie : Et les adultes ?

L’orthodontie ? Il n’est jamais trop tard pour y avoir recours et retrouver un joli sourire ! C’est un atout supplémentaire… « Une étude anglo saxonne a montré que passer par un traitement d’orthodontie faisait qu’à 50 ans, on avait un salaire moyen supérieur », explique le docteur Jean-Baptiste Kerbrat, orthodontiste et responsable du dépar-

• Rappelons que !’Assurance maladie a mis en place un programme c MT dents •. un examen bucco-dentaire qui doit être réalisé dans les six mols suivant la date anniversaire de l’enfant. SI le dentiste délecte des soins à faire, ils doivent débuter dans les 3 mois suivant l’examen de prévention et s’achever dans les 6 mois suivant la date de début des soins. La visite ainsi que les soins éventuels sont pris en charge à 100. par l’Assurance maladie.

Aujourd’hui, les adultes n’hésitent plus à démarrer un traitement orthodontique qu’ils n’ont pas eu au moment de l’adolescence. Ils sont de plus en plus nombreux à franchir la porte du cabinet de !’orthodontiste {plus 30 à 40 %). Cette patientèle a été multipliée par 10 en une dizaine d’années, pour représenter 30 à 50 % de l’activité des spécialistes. Pour corriger les malpositions dentaires, les malformations des mâchoires, pour rétablir les déséquilibres présents.

L’orthodontie : Des traitements invisibles pour adultes

« Les adultes ont vraiment tout ce qu’il faut pour entamer un traitement », précise Le docteur Kerbrat. Il y a les gouttières transparentes pour l’alignement des dents. Un cabinet équipé en 3D, cette technique prend beaucoup d’importance, peut même faire des petits traitements. Les bagues linguales sont dorénavant plus petites qu’avant et ne se voient pas. Quant aux bagues vestibulaires, elles ne sont plus en plastique mais en céramique blanche et ne jaunissent pas ! Apparues au début des années 2000, invisibles, les bagues linguales fixées sur la face interne des dents, resserrent, écartent, avancent les dents ou les reculent. Ces techniques efficaces séduisent les adultes bien que l’orthodontie ne soit pas remboursée par la Sécurité sociale ou peu. Les Français ont conscience que de grands progrès ont été réalisés dans cette discipline médicale : près de 85 % s’accordent sur la plus grande discrétion des appareils et 80 % sur la moindre douleur induite par les traitements. Qµant à la durée du traitement, orthodontique de l’adulte, il dépend des problèmes dentaires mais, généralement, il dure environ deux ans.

L’âge intervient également dans la durée. Après 50 ans, les gencives et les os sont plus fragiles.

La corticotomie alvéolaire

« Depuis quelques années, la corticotomie, est une technique qui permet d’accélérer les traitements orthodontiques chez l’adulte en lui faisant gagner 6 à 8, voire 10 mois de traitement. L’inflammation locale faisant bouger les dents plus vite juste après une opération, on a eu l’idée de fragiliser l’os à chaque dent de façon à ce que, dans les trois mois qui suivent, le déplacement dentaire s’accélère », explique le docteur Jean Baptiste Kerbrat, C’est une technique un peu douloureuse et plus onéreuse. Et que demandent les gens pressés, les urbains. En province, le délai de rendez-vous étant de six mois minimum, cette technique est peu utilisée et les patients choisissent l’intervention classique. Il faut également que le chirurgien soit excellent pour ne pas abimer la racine. Mais bonne nouvelle, il n’y a pas d’âge pour un traitement orthodontique, « il me faut juste suffisamment d’os. J’ai fait des traitements à des personnes de 90 ans ! »

 

 

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